mardi 20 septembre 2011

En allant au marché

Joyeuse 3 aout 2011

3 commentaires:

  1. Réflection sur les commentaires qui précédent au 171ter.
    Alain s'étonne du manque de commentaire sur cette image (171ter), je souscris à ses observations, mais qu'écrire, et quel commentaire apporter.
    C'est la question que je me pose quand je vois des images qui me plaisent.
    Je l'ai déjà dis ailleurs je ne suis pas équipés pour ce genre d'exercice: orthographe hasardeuse, grammaire indigente et quand à la forme c'est purement la cata. Sujet, verbe, complément je devrais m'en tenir là.
    Et donc, je suis frustré de ne pas savoir exprimer ce qui me touche dans une image. Tiens pas plus tard que ce soir, je vais relire le passage de Barthes sur le Punctum. J'ai pas peur de faire le malin avec ça, parce que c'est bien le seul livre qui m'ai passionné sur ce sujet (même si j'ai pas tout capté des fois…)
    Parler du cadrage, de la lumière et du reste, tout ça ce n'est pas mon truc non plus . Chacun fait ce qu'il veut et assume sa photo, alors que dire ?
    Que je me retrouve dans vos images, que je me dis que j'aurai pu les faire, ou que je regrette de ne pas les avoir faite et qu'en ce sens je suis content de vous connaître, d'ailleurs je regrette de ne pas vous avoir croisé à Perpignan.
    Mais ce n'est pas ça non plus, faudrait pas penser que l'on ne soit pas curieux.
    Et puis ces images, autant les vôtres que celle de Patrick, Sylvie, Zaddie et les autres, qui reviennent souvent parmi les visiteurs, ne se lisent pas comme des images isolées mais surtout comme faisant parties d'un ensemble, une sorte de montage cinématographique qui ne prend son sens que dans la durée.
    En ce sens j'adhére au registre documentaire (intime) dont parle Alain. Une sorte de journal en cartes postales qui parle de son environnement.
    Et alors que dire donc, euh… et bien peut-être "j'aime bien (beaucoup au choix) ta photo"
    Bon sang on n'est pas rendu !

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  2. Bon alors celle là je l'aime bien, parce que j'ai toujours eu un faible pour les images qui me rappellent de près ou de loin les photographies que l'on voyait dans les compartiments de 8 dans les trains de la SNCF.
    En voilà du commentaire…

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  3. Christian, je suis dans le même cas. Mes commentaires sont parfois un peu triviaux (au1er sens, cette précision mérite d'être soulignée) c'est ma façon de dire que j'aime telle ou telle photo, mais bien souvent je reste bouche bée et n'ai plus qu'à revenir et re-regarder, ensuite les mots viennent mais très difficilement. Je me demande si tout cela est bien clair.

    Je suis interdit, plutôt mon terminal, de poster des commentaires sur les blogs "over-blog", comme je ne peux plus écrire sous tes photos, je te confirme toute mon admiration pour ton travail, l'expliquer maintenant cela serait un peu compliqué mais peut-être un jour à une terrasse...qui sait?

    Je crois que la photo ne s'apprend pas, elle se ressent. Comme le dit Alain on se nourrit (influence) de ce que l'on voit (livres, expos, expériences etc.) ensuite l'amalgame se fait et le tout est restitué (dans un temps plus ou moins long) dans nos photos avec notre sensibilité et notre œil.

    Merci Christian,
    Merci à vous toutes et tous qui passaient par ici

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