Ce qui frappe au premier regard, c'est un air d'avant, une évocation d'activité arrêtée, de rideaux fermés une dernière fois, de temps mis en roue libre ("en pente douce"). Et puis, en y regardant de plus près, on remarque quelque chose qui ressemble à l'effacement soigneux de toute trace distinctive. Pas d'inscription délavée, des cartouches vides, aucun signe de ce qui pouvait se passer dans ce lieu, ni de ce qu'il en est aujourd'hui. Chausseur devenu entrepôt ? Mercerie reconvertie en appartement boboïsant ? La porte entrouverte comme une invitation à en savoir plus…
Je la trouve très poétique... Comme le dit si justement Patrick "Et puis, on remarque quelque chose qui ressemble à l'effacement soigneux de toute trace distinctive." Doucement "La mercerie bleue" s'efface, se dissout (J'ai tout de suite imager une mercerie comme chez Bamboulès rue de Fleurus). Le côté en pente douce de la rue nous invite à aller voir plus loin si les autres commerces du village sont encore ouverts... Une pente douce vers un ailleurs.
Ce qui frappe au premier regard, c'est un air d'avant, une évocation d'activité arrêtée, de rideaux fermés une dernière fois, de temps mis en roue libre ("en pente douce"). Et puis, en y regardant de plus près, on remarque quelque chose qui ressemble à l'effacement soigneux de toute trace distinctive. Pas d'inscription délavée, des cartouches vides, aucun signe de ce qui pouvait se passer dans ce lieu, ni de ce qu'il en est aujourd'hui. Chausseur devenu entrepôt ? Mercerie reconvertie en appartement boboïsant ? La porte entrouverte comme une invitation à en savoir plus…
RépondreSupprimerJe la trouve très poétique... Comme le dit si justement Patrick
RépondreSupprimer"Et puis, on remarque quelque chose qui ressemble à l'effacement soigneux de toute trace distinctive." Doucement "La mercerie bleue" s'efface, se dissout (J'ai tout de suite imager une mercerie comme chez Bamboulès rue de Fleurus). Le côté en pente douce de la rue nous invite à aller voir plus loin si les autres commerces du village sont encore ouverts... Une pente douce vers un ailleurs.
Désolé, je n'en sais pas plus, laissons le mystère et l'imagination faire son œuvre, parfois c'est préférable, merci.
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